DANS QUEL STYLE D'ÉCOUTE VOUS SITUEZ-VOUS ?FAITES LE TEST !

L’écoute du chirurgien-dentiste manager est un puissant outil de communication et de motivation. Que vous dirigiez une seule assistante, un cabinet avec des collaborateur ou des associés, une clinique dentaire… quel que soit votre situation managériale votre positionnement implique que vous soyez à l’écoute.

IDENTIFIER VOTRE STYLE D’ÉCOUTE (v3)

A) Un jeune collaborateur dans votre cabinet dentaire depuis 3 mois vous déclare lors d’une conversation : « je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression de ne pas faire partie de l’équipe. C’est peut-être de ma faute. Je n’en sais rien... »

Pourquoi n’essayez-vous pas de rendre service à la prochaine occasion ?

Vous avez l’impression de mal vous intégrer dans l’équipe, et il est vraisemblable que cette équipe ne facilite pas votre travail.

Croyez-vous qu’il y ait une raison pour que les autres ne vous apprécient pas ?

Il n’y a aucune raison de penser cela. C’est assez courant lorsqu’on arrive dans un groupe déjà constitué. C’est une question de temps, tout va s’arranger, vous allez vous intégrer.

Vous avez l’impression de mal vous intégrer dans l’équipe. Vous vous demandez si cela provient des autres ou si vous en êtes responsable.

Prenez un pot avec eux et abordez franchement cette question.

B) Une assistante dentaire vous déclare : « je fais ce travail depuis 10 ans, vous ne vous êtes jamais plaint(e). Aujourd’hui, vous me reprenez dans mon travail pour que je le refasse. Je ne vois pas pourquoi. Il m’arrive sans doute de faire quelques erreurs, mais personne n’est parfait. Je ne comprends pas ces reproches. »

Ne vous inquiétez pas ainsi, je suis content(e)de votre travail. En général, je voudrais simplement que vous corrigiez ces quelques points.

Depuis quelques temps votre travail laisse à désirer et je m’étonne que, le sachant très bien, vous veniez vous plaindre.

Pourquoi pensez-vous que je vous fais des reproches ?

Je ne vous ai pas reproché de faire des erreurs, mais je voudrais que vous les corrigiez

Vous pensez que je vous fait des reproches, parce que votre travail n’est pas parfait.

Il vous est difficile de comprendre pourquoi je vous ai repris(e) dans votre travail et vous ne comprenez pas ces reproches.

C) Une assistante vous dit : « je ne veux plus travailler avec le Docteur Beldent. Il nous considère avec des airs supérieurs. Il se plaint toujours en disant qu’il n’est pas aidé. Il se considère supérieur… J’en ai assez ».

Pourquoi, à votre avis, se considère-t-il au-dessus de vous et des autres assistantes ?

Je vous comprends, vous êtes irrité par la conduite du Dr Beldent. Il arrive souvent que l’humeur des gens varie : il a peut- être des soucis en ce moment… cela va surement s’arranger.

Vous pensez que le Dr Beldent se considère, à tort, comme supérieur aux autres et il vous est impossible de continuer à travailler avec lui ?

Aller me chercher le Dr Beldent et nous allons régler cette question ensemble.

Le Dr Beldent ne vous est pas sympathique et vous souhaitez que je vous change d’équipe.

Je trouve votre intervention peu charitable. Il est probable qu’il ait des torts, et vous me proposez de le mettre dehors.

D) Vous convoquez une assistante dont le travail laisse à désirer. Vous l’interrogez et lui proposez de l’aider. L’assistante répond avec vivacité : « je ne comprends pas pourquoi on veut que je parle de mon travail, je ne me suis pas plaint, je me débrouille ».

Ne dramatisons pas ; je comprends que cet entretien soit désagréable. Je l’ai provoqué parce que je crois que nous pouvons nous entendre et que je peux vous aider.

Pourquoi préférez-vous que nous ne parlions pas de votre travail ?

Alors, parlez-moi de ce qui ne va pas.

Vous êtes gêné parce que vous pensez que je ne peux pas vous aider.

Vous êtes très perplexe, vous ne voyez pas l’utilité de parler de votre travail. Vous pensez que vous pouvez continuer à vous débrouillez seul.

Vous vous débrouillez certes, mais vous vous débrouillez mal et c’est ce que je vous reproche.

E) Une assistante vous répond : « je ne pense pas que cette formation sur la présentation des plans de traitement m’apporte quelque chose. Ces formateurs en organisation ne peuvent pas connaître mieux que moi un travail que je fais depuis 12 ans. »

Je crois que vous avez tort ; nous pensons toujours bien connaitre notre travail et lorsqu’on nous apprend des méthodes nouvelles pour nous améliorer, nous découvrons alors une foule d’aspects que nous avions négligé.

Cette formation vous parait inutile pour vous. Vous pensez que votre connaissance de votre travail est supérieur à celle que pourront acquérir les formateurs en organisation.

Savez-vous ce que contient cette formation sur l’organisation du cabinet dentaire ?

Il est indispensable que vous suiviez cette formation.

Vous pensez que ces formateurs sont là pour vous apprendre votre travail ?

Votre réaction est bien naturelle : nous considérons tous notre travail comme une propriété exclusive, mais je suis persuadé que vous ne regretterez pas d’avoir étudié ces techniques.

F) Votre collaborateur de 35 ans vous déclare : « je suis décidé à aller de l’avant, le travail ne m’effraie pas, je ne crains pas les coups durs si je peux atteindre le but que je me suis fixé. Je pourrais même aller jusqu’à bousculer ceux qui se trouvent sur mon chemin. Faire un travail médiocre me satisfait pas. Je veux devenir quelqu’un. »

Vous avez pu ressenti vivement certaines situations où vous vous êtes trouvé dans une position d’infériorité : je suis sûr(e) qu’en y réfléchissant bien, vous verrez qu’il n’y a peut-être pas de raison aussi catégorique.

C’est le désir de monter dans l’échelle sociale et de gagner plus d’argent qui vous donne cette opinion.

Ceci vous regarde. Mais ce type de déclaration pourrait nuire à votre carrière.

D’où vient cet impérieux désir de devenir quelqu’un ?

Vous avez un besoin impérieux de réussite, vous ne craignez pas la lutte et vous êtes prêt à écraser de votre route ceux qui s’y trouveraient.

Je n’ai pas besoin d’un collaborateur tel que vous. Sortez, je ne veux plus vous voir dans ce bureau.

G) Votre assistante administrative se met à pleurer lorsque vous lui demandez si elle a fini de rédiger le devis pour votre patient. Elle dit : « tout ce que je fais est mal, je ne sais pas quoi faire pour que cela vous convienne. Il m’est égal que vous me critiquiez de vive voix, mais que vous traitiez les secrétaires de « bécasse » et que vous en plaisantiez, c’est vraiment trop !».

Croyez-vous que je me moque de vous dans cette histoire ?

C’est parce que vous vous sentez visée que vous êtes si bécasse ?

Voilà une bien grosse peine. Je n’ai pas eu l’intention de vous blesser. Ce sont des jeux de mots pour animer l’auditoire. Vous savez bien que vous avez toute mon estime.

Il faut toujours que vous soyez en train de vous plaindre. C’est la manie de la persécution.

Vous avez l’impression que je ne suis jamais satisfait ? Vous acceptez mes critiques en privé, mais vous êtes très sensible aux allusions, en public, sur le coté bécasse des secrétaires.

Cessez ces simagrées et faites votre travail comme d’habitude.

H) Votre dernier recrutement vous dit : « le Dr Beldent ne me fait que des reproches, je n’ai pas l’impression qu’il souhaite me garder ».

Vous pensez que le Dr Beldent ne vous aime pas et qu’il veut se débarrasser de vous.

Faites donc des efforts et soignez votre travail.

Le Dr Beldent ne vous fait que des reproches et vous ne pensez pas qu’il désire vous conserver dans son service

Est-il sévère ?

Vous passez votre temps à vous plaindre. Vous supposer que votre responsable est injuste.

Il est normal que vous soyez désemparé. Avec l’expérience, vous verrez qu’il vaut mieux avoir un praticien qui s’occupe de vous, même pour des reproches, que quelqu’un qui ne dit rien.

I) Votre confrère vous dit : « mon assistante se fiche de moi, elle ne fait pas ce que je lui demande, et lorsque je lui en ai fait la remarque, elle m’a répondu qu’il était plus facile de conseiller que d’exécuter... Je lui ai répondu que j’avais l’intention de la renvoyer».

Vous pensez qu’elle manque de conscience professionnelle et qu’elle a été intentionnellement désagréable avec vous.

Vous êtes très remonté contre elle. C’est normal après la réponse qu’elle vous a faite, mais il est probable qu’elle n’a pas eu l’intention d’être désagréable et qu’elle s’est laissé emporter.

Cette assistante ne fait pas ce que vous lui demandez et elle vous a fait une remarque désagréable. Vous pensez que cela mérite son renvoi.

Vous avez eu tort de lui faire cette remarques. Vous devriez surveiller les réflexions que vous faites à vos assistantes ; vous êtes très souvent violent dans vos propos ; cela est désagréable.

Pensez-vous que sa façon de répondre mérite un renvoi ?

A votre place, je laisserais un peu l’affaire se tasser et dans quelques jours, j’essaierai d’avoir un entretien avec elle.

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